Espace GM, 509, rue Saint-Joseph Est, Québec, Qué
- Pièces supplémentaires, 2008, Dominique Angel (Marseille, France), oeuvre multidisciplinaire
– Bien connu pour son humour, son approche hybride et multidisciplinaire, Dominique Angel jette ici un regard sur les thèmes mêmes de la Manif d’art 4. Rencontres, leurres et déchirures / couple amour et érotisme / toi le regardeur / identité altérité, sont alors prétextes à un scénario, une fiction où l’artiste n’hésite pas à se mettre lui-même en scène.
- Wireless/Marchander le vide, Thierry Arcand-Bossé (Québec, Québec), 2008, peinture
– «La connexion Internet sans fil marque une nouvelle avancée dans le monde de la communication. Déjà voyagent dans l’air ambiant une multitude d’ondes qui transmettent des informations les plus diverses. La dictature du marché modulant nos existences, on peut conséquemment convenir que l’air ambiant a une valeur marchande. Puisque même le vide -cet espace entre les êtres, cet espace invisible qu’ils partagent- a cours sur les marchés boursiers, il est à imaginer que le terrain d’un contact réel avec l’autre s’en retrouve contaminé.»
- La malédiction de la Grande Pyramide (égyptomanie), 2008, Isabelle Bernier (Montréal, Québec), art web, www.egyptomania.ca
– En 1822, un jeune savant français du nom de Champollion parvient à déchiffrer les mystérieux hiéroglyphes égyptiens. Dans cette œuvre d’art web, Champollion réalise son rêve le plus cher: visiter l’Égypte et contempler la grande pyramide. Mais le rêve dérape… Ce site fait partie d’un projet collectif en cours explorant le thème de la pierre de Rosette.
- Niño efímero, 2008, César Gabriel Burgos Salcedo (Colima, Mexique), Objet, photo, vidéo
– El Gigante ou Le Géant appartient à la série Fiesta Popular ou Fête Populaire dans laquelle le public interagit avec la pièce exposée en la détruisant, tel qu’on le fait dans les fêtes mexicaines dont l’élément central est la traditionnelle Piñata.
- Le siècle des lumières, 2008, Doyon/Rivest – Mathieu Doyon (Québec, Québec) et Simon Rivest (Montréal, Québec), photographie
– Bien connu pour sa réappropriation des images publicitaires, le duo fait plutôt place ici à un univers poétique, mais déroutant. Une image enveloppante et obscure dévoile une série de portraits de sujets éclairés par les petits écrans d’objets électroniques portatifs : téléphones cellulaires, lecteurs mp3… Ces sources lumineuses ne révèlent que leurs visages qui semblent ainsi flotter dans un espace indéterminé. Ce dispositif confère à l’ensemble un climat d’intimité qui n’est pas sans rappeler l’infinie beauté d’une constellation d’étoiles.
- Attracteurs étranges, 2007-2008, Rosalie Dumont-Gagné (Montréal, Québec), installation sonore
– Elle s’intéresse à nos rêves individuels et collectifs. Pour la Manif d’art 4, elle nous propose une installation de sculptures sonores dans un projet à caractère évolutif. En effet, le visiteur est invité à contribuer à la bande sonore émise par ces objets aux silhouettes organiques en y murmurant un secret, une confidence ou tout autre propos qu’il souhaite partager… tout en conservant, bien sûr, un certain anonymat.
- Chanson de Marie, 2007-2008, Murielle Dupuis Larose (Québec, Québec), installation vidéo
– « Elle se nomme Marie. C’est ma mère. Elle a quatre-vingt-quatre ans. Belle et rassembleuse, c’est également une femme forte, assurée. Cependant, quand elle entonne pour nous une chanson de l’enfance, sa voix vacille. Partons, la mer est belle… et l’on perçoit soudain combien elle est frêle. Cette chanson tisse un fil qui traverse sa vie. Je souhaite parler de cette mémoire habitée. »
- Circulations, 2003-2007, Laurent Fièvet (Paris, France), installation vidéo
– Un film de Hitchcock devient le prétexte à un dispositif installatif où deux protagonistes demeurent isolés, prisonniers de leur écran respectif. Malgré cette déchirure, un rapport de séduction se met progressivement en place. Des motifs de l’œuvre source deviennent alors, sous l’effet de multiples manipulations, de véritables métaphores du rapport amoureux. Par l’accélération et la distance, l’œuvre nouvelle se fait le reflet de nos rituels actuels et inédits de séduction.
- Duet, 2007, Andrew Forster (Montréal, Québec), installation vidéo
– Andrew Foster est connu pour son approche interdisciplinaire faisant appel à la collaboration de créateurs de divers disciplines. Le projet Duet jette des ponts entre la vidéo et la performance tout en posant de manière explicite des problématiques d’ordre social et politique. Deux performeurs reprennent, transfigurés, les mouvements de Hassam Abdo, un jeune kamikaze israélien capturé en 2004. S’ensuit une chorégraphie marquée tout d’abord par un désir d’apaisement puis par la frénésie témoignant d’un sentiment d’urgence.
- Continuum, 2008, Pierre-Olivier Fréchet-Martin (Québec, Québec), peinture thermosensible
– À la frontière entre la peinture, l’art numérique et la vidéo, Continuum engage une réflexion sur les rapports que nous entretenons entre le souvenir d’un évènement et le lieu de son déroulement. Articulé autour d’une série de séquences représentants des espaces publics, l’artiste propose un regard nostalgique sur le caractère singulier et éphémère des contacts interpersonnels. Faisant l’éloge de la lenteur, il déclenche chez le regardeur une expérience profondément poétique.
- Les eaux volées, 2007, Diane Landry (Québec, Québec) praxinoscope
– À partir d’objets du quotidien dont elle travestit l’usage, Diane Landry investit de manière poétique un territoire intime, au plus près de soi. Elle nous présente ici le portrait inusité d’une femme dans une lessiveuse… À la manière d’un praxinoscope, procédé ancien d’animation de l’image, l’agitateur induit les mouvements du personnage. Mouvements saccadés, vitesse folle de l’essorage, emportent le personnage dans des séquences à la forte charge métaphorique.
- Emmêler, 2008, Christine Major (Montréal, Québec), peinture
– Christine Major poursuit sa recherche sur les liens ambigus que nous entretenons avec l’animal, cet « autre » qui peuple à la fois notre quotidien et notre imaginaire. Projection de soi, affection démesurée, complicité muette… Dans une série inédite, elle amplifie le caractère trouble de ces rapports et explore plus avant la puissance de ces projections du corps dans l’espace pictural.
- Utopic Portrait of Identity, 2005-2007, Mayra Martell Rodriguez (Chihuahua, Mexique), photographie
– En juin 2003, la presse internationale a été ébranlée par une déclaration officielle selon laquelle le nombre des femmes disparues dans la ville de Juarez se chiffrait en milliers. Mayra Martell fait alors enquête, cherche à saisir le phénomène même de la disparition et conçoit une suite de portraits de ces disparues. Elle pose alors la question d’une définition de notre identité: qu’est-il advenu de leur famille, de leur lieu de vie, à quel moment leur existence est-elle devenue fictive?
- Objet de convoitise II, 2006, Pascal Martinez (Marseille, France), installation vidéo
– Pascal Martinez semble tenter de saisir le monde en y capturant des événements incolores mais toujours énigmatiques. Il aime par ailleurs travailler sur la mémoire, sur ce qu’elle accepte ou n’accepte pas d’oublier. Sur cette bande vidéo, un jeune homme enlève sa chemise et laisse entrevoir un tatouage. Il l’enlèvera encore et encore. Le désir. L’éternité du désir? Ou sa mise en cause par le processus de répétition.
- Auditorium, 2008, Christof Migone (Montréal, Québec), installation vidéo et sonore
– Bien connu pour ses projets d’expérimentation sonore, Christof Migone nous propose tout d’abord l’image d’un groupe d’individus munis de casques d’écoute. Le positionnement de leur corps, leurs réactions subtiles, l’expression de leur visage sont les seuls indices de la trame sonore qui les interpelle. Or dans la salle, le visiteur retrouve un casque qu’il pourra prendre. Acceptera-t-il de partager cette écoute, seul ou avec d’autres?
- Zone d’isolement, 2007-2008, Anne-Marie Ouellet (Montréal, Québec), installation
– Anne-Marie Ouellet poursuit son exploration des espaces-refuges et des zones d’isolement collectif. Dans une pièce qui prend l’allure d’un étrange bunker, elle invite les regardeurs à se munir de cagoules suspendues qui semblent les attendre. Elle crée ainsi un environnement ambivalent par sa fonction d’accueillir et de regrouper les visiteurs tout autant que par celle de les isoler. Suivre le mode d’emploi.
- Le Ravissement, 2007, Eva Quintas (Montréal, Québec), installation vidéo
– Les écrans diffusent des images appartenant à des temps et des espaces distincts. Sommes-nous sur la toile ou dans un espace réel? Dans une suite de tableaux à huis clos, divers personnages se cherchent ou s’affrontent. La figure évocatrice du ravissement permet d’évoquer, de façon métaphorique et théâtrale, plusieurs modalités de la rencontre virtuelle et physique : désir, fusion, possession, assujettissement, illusions et désillusions d’union et de distance.
- Atikamekw forêt, 2008, Anton Roca (Catalogne/Italie), Action – le 7 mai à 17h à l’Espace GM 509
– Les thèmes de l’identité et de l’altérité marquent de manière profonde toute la production performative, photographique et installative d’Anton Roca. Il évoque ici sa rencontre étonnante avec un aîné Attikamekw sur la rive nord du réservoir Gouin. Des heures à échanger, à être là en compagnie de ce sage et d’un interprète. S’enclenchent alors, dans cette disponibilité à l’autre, mais aussi dans ces tractations habiles du traducteur et de l’aîné, des jeux d’apprivoisement et de contrôle, de présence parlante et de transmission au-delà les mots.
- 2002-2008, Lyla Rye (Toronto, Canada), installation vidéo
– Subdue explore les enjeux complexes de la relation mère-enfant. Le son d’une comptine nous invite à pénétrer dans un espace étroit. Les images d’une femme et d’un enfant perturbent notre compréhension de la scène. Cette femme semble parler de manière animée, mais on ne l’entend pas. L’enfant se bouche les oreilles. Nous parvient toutefois une voix qui, par tous les moyens, cherche à l’atteindre et à l’apaiser.
- Sculpture de sauvetage, 2007-2008, Jacques Samson (Québec, Québec), action/sculpture
– Actif au sein de la vie culturelle de Québec depuis les 15 dernières années, tant par son engagement au sein d’organismes culturels que par sa collaboration à divers projets de création collective, Jacques Samson poursuit la production d’objets aux formes organiques étonnantes. Ce projet de sculptures gonflables émergeant de coques de canot de sauvetage fait écho à un désir d’expérimenter l’art comme un geste de secours pour celui qui le rencontre. Telles des sculptures itinérantes, ces bouées inusitées seront présentées dans des espaces publics où leur présence vient créer un effet de surprise.
- Lakes Are Frozen, Trees Are Bare, 2006, Meera Margaret Singh (Montréal, Québec), photographie
– Le travail de Meera Margaret Singh est motivé par le désir d’entrer en contact avec des individus qui deviennent les acteurs de narrations diverses. Elle travestit leur quotidien pour créer un climat de rêverie. Au sein de ces narrations à la syntaxe fragmentée, l’artiste brouille en effet les limites entre fiction et réalité. Se joue alors une certaine tension émotionnelle mettant en lumière un trouble dont on ne saurait nommer ni la cause, ni l’issue.
- Nina Kovacheva et Valentin Stefanoff (Bulgarie / Paris, France), Au-delà du visible, 2003-2004, projection video extérieure
– Valentin Stefanoff et Nina Kovacheva sont originaires de Sofia, en Bulgarie. Depuis 2000 ils travaillent en duo à Paris, leur ville d’adoption, et en Europe. Sur la rue, dans les baies vitrées d’un édifice anodin, est projetée l’image de personnages surdimensionnés qui s’adressent, semble-t-il, aux passants. Composée de scènes muettes, la vidéo établit néanmoins un dialogue avec le spectateur. Par l’orchestration de ces rencontres uniques, sont paradoxalement abordés, dans ce lieu de socialisation, les thèmes de l’indifférence, de l’anonymat et du refus de communiquer.
- Élène Tremblay (Otterburn Park, Québec), Le canari, 2008, installation vidéo, Conception et réalisation du mécanisme : Diane Morin
– Photographie, vidéo et art-réseau sont autant d’avenues qu’emprunte Élène Tremblay dans sa recherche sur l’image et le regard. Ayant travaillé récemment sur le thème de l’empathie, elle nous propose une installation vidéo où elle se met elle-même en scène. Des cris perçants semblent provenir d’un objet caché sous un voile. Il se soulève puis redescend, dévoile puis cache alternativement l’image insolite : l’artiste nue, accroupie et affublée d’un bec d’oiseau, personnifie, dans cette fâcheuse position… le canari.
- Bunker, 2008, Mathieu Valade (Québec, Québec), oeuvre sculpturale
– Il s’agit d’une construction banale, étonnamment éclairée avec force, et dans laquelle on nous invite à pénétrer. Elle cache un environnement magique, voûte étoilée, environnement sonore évoquant la présence de quelques grillons. Un grand lit double, douillet et invitant, suggère au visiteur qu’il pourra s’y installer, profiter de l’ambiance ou partager un moment d’intimité entre amis ou avec un inconnu.
- Marry me Lori ?, 2007, André Barrette (Québec, Québec), photographie
– Des banderoles publicitaires tirées par un avion qui passe le long des plages du Maine… Elles donnent lieu à des images poétiques et surannées. La magnification des négatifs, une couleur qui suggère une esthétique faussement historique, la manipulation de ces signes visuels fugaces, permettent aux images de basculer dans une sorte de récit fictionnel et improbable.
- Point de rupture, 2008, Carl Bouchard (Chicoutimi, Québec) et Martin Dufrasne (Montréal, Québec), installation photographique
– Frères, amants, ennemis, qu’il s’agisse de s’amplifier ou de s’annuler mutuellement, le duo se met en scène afin d’explorer les questions d’identité et d’altérité, dans divers jeux de rôle empreints d’une théâtralité certaine. Ils abordent ici les thèmes de l’écart et de la distance, ce point de vue à partir duquel il est soudain possible de réfléchir, deviner, inventer ou rêver l’autre.
- À interférence, 2007-2008, Jacynthe Carrier (Québec, Québec), installation vidéo et sonore
– Étrange tableau-vidéo qui évoque la peinture ancienne tout autant que l’image en mouvement. Un champ de pylones électriques comme une cicatrice dans le paysage. Et dans ce paysage étrange, deux individus manipulent des outils de communication : mégaphones, microphones, écouteurs, haut-parleurs, rallonge, câble électrique…. Un tableau vivant aux multiples interférences.
- Aller-retour, 2008, Marie-André Cormier (Québec, Québec), installation vidéo
– Dans un mouvement perpétuel, deux personnages se déplacent d’un écran à un autre, sans jamais se voir. Ils se rencontrent, ils tournent en rond, ils se suivent. Cherchant, dans une jolie aliénation, à défiler leur identité tout en recevant celle de l’autre. Une relation se construit.
- À portée de souffle, 2007-2008, Jean Dubois (Montréal, Québec), installation télématique in situ avec la collaboration spéciale de Chloé Lefebvre
– « L’air est un fluide impudique, incolore, inodore et presque silencieux, on oublie souvent que son itinéraire est étendu, volatil et ramifié. Il s’insinue dans un individu pour ensuite en visiter un autre à son insu. À chaque inspiration, il nous fait absorber aussi parait-il quelques atomes inhalés jadis par Bouddha, Adolf Hitler ou Marilyn Monroe. Ainsi, à chaque respiration, nous embrasserions sans même y songer une part indicible de toute l’humanité. »
- Phil Irish (Elora, Canada), I’ll meet you there, 2008, peinture
– Phil Irish recueille les récits de lieux qu’on veut bien partager avec lui, lieux d’événements heureux ou malheureux, lieux de rituel ou de passage. S’ensuit une suite de rencontres impromptues : des parents et leur nouveau-né dans un service de pré-natalité, un prisonnier en période de conversion religieuse, des amoureux lui confiant le lieu secret de leurs ébats amoureux. La confrontation de son expérience subjective pose alors la question du partage et de l’interprétation dans des compositions picturales où textes et images tissent des paysages à la fois oniriques et mystérieux.
- Flying Tape, 2004-2008, Zilvinas Kempinas (Lituanie / New-York, États-Unis), installation
– Flying Tape repose sur une mécanique toute simple: une bande magnétique désuète vole sous l’effet d’un vortex d’air créé par des ventilateurs. L’œuvre remplit alors tout l’espace par des mouvements sinueux permettant au public de choisir entre la contemplation et la participation à cette chorégraphie étrange. À la fois fragile et monumentale, l’œuvre défie et confronte tout à la fois les lois de la gravité dans un geste d’une poésie certaine.
- Le Paravent de la Gloire, 2008, Guillaume Légaré (Québec, Québec), objet
– Il nous a habitué à un travail pictural surchargé et ornemental. Il nous propose ici un objet pictural tout en laque témoignant d’un savoir-faire délicat et minutieux. Ses cloisons ajourées autorisent certains comportements libertins et rencontres érotiques. Une séparation de l’espace physique, mais également la délimitation de deux mondes imaginés. « L’objet écran », par lequel émergent la sexualité et la sensualité, devient métaphore de certains de nos rapports interpersonnels contemporains.
- Dimitrije Martinovic (Ex-Yougoslavie / Toronto, Canada), photographie
– Derrière ces scènes érotiques et champêtres, le souvenir du Déjeuner sur l’herbe de Manet. Le choc qu’aura suscité la toile du célèbre peintre lors de son exposition est ici transposé au présent, révélant un profond sentiment d’auto-destruction. Devant un tel constat, entre le malaise et la compassion, quel rôle choisira-t-on, celui du juge ou du voyeur ?
- Rien de tout cela, 2008, Serge Murphy (Montréal, Québec), installation
– « Je veux montrer tout ce qui est. Faire la somme de tout ce qui t’appartient, toi le funambule des boutiques savantes. Et transformer tout ce que tu touches. Tu sais bien qu’au-delà de cela, il n’y a plus rien. Le vide est plein, autour de nous. La vie quotidienne est éternelle. Ces fils de laine et de coton sont les veines et les artères où bat ton sang. »
- From Warsaw with love, Josée Pedneault (Montréal, Québec), 2006,photographie
– Une correspondance visuelle de quatre mois entre deux amoureux. Elle vit à Varsovie, il est à Montréal. Une correspondance née d’abord du désir de garder un lien tangible, née du souci de décrire à l’autre une réalité à laquelle il n’a pas accès. Une longue séquence photographique telle une suite de haïkus visuels.
- Le festin des délices, 2007, Samuel Rousseau (Grenoble, France), installation vidéo, projection dans les assiettes
– Ironique, réjouissant, insolent, profane, poétique, modeste et fabuleux. Voilà autant de qualificatifs qui furent attribués à cette petite mise en scène vidéographique : une table mise élégamment pour un couple d’amoureux, des couverts impeccables, une nappe d’une blancheur immaculée et…. mais quel est cet étrange motif dans les assiettes encore vides ?
- Despreocupadas et Llorona/Machines dysfonctionnelles, 2008, Adriana Salazar (Bogotà, Colombie), objets cinétiques
– Originaire de Colombie, Adriana Salazar conçoit des machines dysfonctionnelles qui mettent en scène des gestes humains simples et répétitifs. Elle propose ainsi un regard à la fois critique et amusé sur les relations interpersonnelles. Parfois ce sont des mécanismes aux actions désynchronisées, parfois des émotions désincarnées. Si la production d’Adriana Salazar ébranle nos certitudes quant au développement technologique, ces objets étranges acquièrent une force d’évocation toute particulière dans le contexte d’une culture colombienne marquée par l’ébranlement de ses échanges sociaux.
- Jusqu’au bout des lèvres, 2008, Michel Daigneault et Stephen Schofield (Montréal, Québec), installation
– L’un est peintre, l’autre sculpteur, dessinateur… Sur le thème de l’aimé, ce projet de collaboration témoigne du travail du couple dans l’intimité de l’atelier partagé. Par là, l’œuvre tout à la fois picturale et sculpturale explore les limites du public et du privé, le culbutement de la figuration et de l’abstraction, la vulnérabilité et la résistance du corps aussi bien que sa charge érotique et humoristique
Galerie des arts visuels de l’Université Laval
- L’insondable et la part du mythe, 2007, Nancy Belzile (Montréal, Québec), film d’animation
– Des séquences étranges et singulières. Des personnages qui vont à la rencontre d’énigmatiques masses noires, d’indéfinissables mers d’encre, tels des fluides abyssaux. Des images en mouvement dont la trame narrative disloquée évoque les mystères de l’érotisme et un univers fantasmagorique. Charme, attraction, résistance…
- Actions bescherelliènes #2, 2007-2008, Mathieu Latulippe (Montréal, Québec), vidéo
– Bescherelle serait-il d’accord avec cette entreprise visant à déjouer le bon sens et à susciter l’imprévisible? Dans la lignée du théâtre de l’absurde, Actions bescherelliènes #2 est une œuvre vidéographique qui cherche à questionner la dimension factice et « surjouée » de nos rapports avec les autres. Elle prend la forme d’un jeu de devinettes qui crée, d’une certaine manière, une interaction fictive entre le personnage virtuel et le spectateur.
- Flying Deutchman, 2006, Marion Mahu (Boulogne-Billancourt, France), vidéo
Elle s’intéresse à Gombrowicz, Beckett, Camus… Au non-sens, à l’absurde qui compose notre nature humaine. Ici un couple se retrouve en pleine confrontation, en pleine confusion. Ils cherchent à se cracher dessus. Pitoyables, ils n’y réussissent pas…
- All Day and a Night, 2005- Alix Pearlstein (New-York, États-Unis), vidéo
– "All day and a night" signifie, dans le langage du milieu carcéral, une vie sans liberté conditionnelle. Le récit a lieu dans une installation de Simon Foreman. L’intérieur d’un cube blanc baigné d’un éclairage intense est vu par une petite fenêtre. Quatre personnes y prennent place, l’une agit comme un guide alors que les autres semblent engagées dans des expériences thérapeutiques diverses. L’entrée d’un cinquième personnage bouleversera le rythme de ces échanges énigmatiques.
- Missing You, 2007, Simone Stoll (Francfort, Allemagne), video
– En l’absence de l’être aimé l’abandon, le délaissement donnent lieu à des scènes de solitude intimes, à l’état brut. Le corps devient le médium d’expression d’un état psychologique fragile. Au-delà des mots, le désir et le manque déclenche l’urgence de réinventer l’image de soi.
Dans les quartiers centraux de Québec
- Parc de sculptures peintes, 2008, Franck Bragigand (France / Amsterdam, Pays-Bas), Installation in situ
– Franck Bragigand (Pays-Bas) est un artiste peintre qui a fait de la couleur un véritable matériau de propagande. À travers la couleur, il entend arriver à “une restauration du quotidien”. Ainsi, il a changé de nombreux objets usagés en œuvres d’art et a donné une nouvelle vie à une école primaire d’Amsterdam, un tramway d’Osaka et un café du Grand Théâtre de Saint-Pétersbourg. Pendant la Manif d’art, il réalisera un projet in situ en collaboration avec la Ville de Québec et le Consulat général des Pays-Bas.
- Sylvie Cloutier (Saint-Jean-Port-Joli, Québec), Les passants, 2008, aquarelles miniatures disséminées dans la ville
– Sur la place publique, elle s’installe pour croquer sur le vif de petits portraits qu’elle mettra minutieusement sous verre. Disséminés dans la ville, on les découvrira au hasard d’une promenade, telle une trouvaille. Ils agissent comme un murmure visuel se mêlant à la cacophonie de notre environnement urbain. Comme un fil fragile entre elle et le passant.
- Déambulation, 2008, Richard Martel (Québec, Québec), déambulation et performance le 1er mai 2008 entre 19h et 22h entre les Espaces GM 840 et 509 et le 7 mai 2008 à 17h à l’Espace GM 509
– Principal acteur du milieu de la performance au Québec, Richard Martel aborde la pratique artistique comme un système d’expérimentation et de transgression. Outre une action collective présentée lors de l’ouverture de la Manif, il nous propose une performance solo mettant en lumière la singularité de sa pratique d’art-action.
- Conversation Bubble (Family Therapy Room), 2006-2007, Ana Rewakowicz (Montréal, Québec), Structure gonflable, action interactive le 2 mai à 11h au Musée national des beaux-arts du Québec et le 28 mai à 17h à l’Espace GM 509
– Ana Rewakowicz explore l’expérience du nomadisme dans une production où le concept d’habiter est constamment revisité. Ses structures gonflables tissent des liens entre l’architecture et le corps. L’immense ballon qu’elle nous propose d’habiter collectivement apparaît telle une proposition alternative d’interactivité sociale.
- Sculpture de sauvetage, 2007-2008, Jacques Samson (Québec, Québec), Prestations extérieures
AVATAR
- Travaux de Siebren Versteeg (Neither There Nor There, 2005, Boom, 2007), [Installation vidéo]Siebren Versteeg (États-Unis) du 1er au 25 mai 2008
– Boom (Fresher Acconci) : Le programme utilise un protocole Internet pour afficher continuellement des images en mode aléatoire par le biais d’une vignette vidéo sans fin provenant de The Red Tapes, de Vito Acconci, 1976.
– Neither There Nor There : Une seule image de l’artiste se déplace sans arrêt entre deux écrans, tentant de se reconstruire pixel par pixel, sans succès.
La Bande Vidéo Centre de création en arts médiatiques
- Les terrains contraires, 2008, Martin Bureau (Saint-Jean-de-l’Île-d’Orléans, Québec) et Luc Renaud (Québec, Québec), Installation vidéo du 2 mai au 15 juin 2008
– Deux écrans cathodiques se font face et se renvoient les images dans un dialogue des contraires. Le territoire est l’enjeu de cette tension visuelle et sonore. Envisagées comme des tableaux, les scènes opposent des territoires vierges à d’autres saturés, harnachés. La Rencontre peut aussi évoquer l’impossibilité de l’entente.
Le Centre d’exposition de Baie-Saint-Paul et la Manif d’art présentent
- Les 15 ans des Prix Videre : 25 lauréats de Québec en arts visuels, 2008, Patrick Altman, Danielle April, Paul Béliveau, BGL, Ivan Binet, Martin Bureau, Dgino Cantin, Blaise Carrier-Chouinard, François Chevalier, Claudie Gagnon, Marcel Jean, Branka Kopecki, Paul Lacroix, Diane Landry, Lauréat Marois, Marcel Marois, François Mathieu, Hélène Matte, Christian Messier, Richard Mill, Jean-Pierre Morin, David Naylor, Gabriel Routhier, Jean-Philippe Roy, Natalie Roy du 14 juin au 13 octobre 2008
– L’exposition Les 15 ans des Prix Videre présente un profil des artistes qui se sont mérité l’un des Prix Videre remis dans le cadre des Prix d’excellence des arts et de la culture. Le regroupement des œuvres actuelles de vingt-cinq de ces lauréats fait état des créations qui se sont démarquées dans la ville de Québec depuis la création des Prix Videre en 1993.
Le Centre MATERIA
- des territoires ferblantés! Des quoi? Des paysages matricés! Ah! Des natures mortes?! Oui, qui ne bougent pas…, 2008, Ludovic Boney, Marc-Antoine Côté et Jean-Robert Drouillard (membres de la Coopérative Le Bloc5) (Québec, Québec), [Sculpture] du 3 avril au 25 mai 2008
– Relatives aux thèmes de la rencontre, de la fiction, du leurre et de l’autre, les œuvres sont inédites et créées en fonction de l’espace. Porteuses d’une identité propre, les sculptures se répondent et deviennent installation; elles forment un tout, narratif et théâtral.
Le Cercle sur Saint-Joseph
- "Nocturnes", Félix LeBlanc ( flexiB) (Québec, Québec), Nocturnes, 2008 [crayon à peinture et aérosol] du 1er mai au 2 juin 2008
La Chambre Blanche
- Intérieurs exclus, 2008 , Els Vanden Meersch (Belgique), [Installation] du 16 mai au 15 juin 2008
– Pour concevoir ses installations, Els Vanden Meersch reformule des espaces architecturaux en y portant un regard désincarné. En évoluant dans celles-ci, les visiteurs sont plongés dans une atmosphère complètement paranoïaque et claustrophobique.
Le Collectif Regart et Wagon art itinérant
- Nord-Sud, 2008, Geneviève Chevalier (Eastman, Québec), Richard Ferron (Baie-Comeau, Québec), Pierre-Yves Freund (France), Julie Picard (Boischatel, Québec), Julie Andrée T. (Sagard, Québec), José Luis Torres (Montmagny, Québec), Myriam Lambert (Québec, Québec), [Sculptures, bande sonore, installation vidéo] du 1er mai au 15 juin 2008
– Suscitant la rencontre et l’échange, l’exposition collective Nord-Sud est présentée simultanément à Lévis et à Québec. Les œuvres, en deux parties intimement liées, occupent chacune un espace de part et d’autre du fleuve Saint-Laurent, associant ainsi les deux rives dans leur pleine compréhension.
Engramme, centre de production et de diffusion en estampe actuelle
- Dix rendez-vous et un petit drame, 2006, Véronique La Perrière M. (Montréal, Québec), [Estampes et vidéo] du 19 avril au 25 mai 2008
– L’exposition présente une série d’estampes réalisées lors d’une résidence d’artiste au Jyväskylä Centre for Printmaking en Finlande. Les oeuvres sont basées sur des récits que l’artiste a récoltés auprès des résidents de la communauté finlandaise où elle se trouvait.
La Galerie des arts visuels de l’Université Laval, Main Film et la Manif d’art
- Capsules-mémoire, 2007,Robin Aubert, René Bail, Nancy Baric & Nicolas Renaud, Céline Baril, Kara Blake, Patrick Boivin, Serge Cardinal, Jeanne Crépeau, François Delisle, Claude Demers, Denys Desjardins, Wassili Dudan & Sylvie Peguiron, Carlos Ferrand, Nikki Forest, Skawennati Tricia Fragnito, Dominic Gagnon, Anne Golden, Caroline Hayeur, Nelson Henricks, Rodrigue Jean, Lucie Lambert, Karl Lemieux, Sylvain L’Espérance, Catherine Martin, Julie Perron, Élise Simard, Steven Woloshen (Montréal, Québec) et Henri Louis Chalem (Québec, Québec), [Installation avec intégration du format pellicule super 8] du 24 avril au 14 mai 2008
– Capsules-mémoire, c’est une invitation à découvrir 28 capsules Super 8 de 30 secondes chacune, installées dans de petites visionneuses où le spectateur « solitaire » va à la rencontre de chaque artiste. Ce projet a été présenté à la Cinémathèque québécoise au printemps 2007 pour ensuite faire partie d’une tournée dans cinq villes du Québec au cours de l’année 2008.
La Collection Loto-Québec, la Galerie des arts visuels de l’Université Laval et la Manif d’art
- Repérage, Collection Loto-Québec, 2008, [Karole Biron, Éveline Boulva, Ève Cadieux, Cooke-Sasseville, Lucienne Cornet, Florent Cousineau, Don Darby, Véronique Isabelle, François Lamontagne, Jean-Marc Mathieu-Lajoie, Lucie Lefebvre, Sophie Privé, Carlos Sainte-Marie, Reno Salvail, Chantal Séguin, Helga Schlitter, Nathalie Thibault, Bill Vincent, Giorgia Volpe,… (Québec, Québec), du 28 mai au 15 juin 2008
– Repérage regroupe les œuvres d’une vingtaine d’artistes professionnels de la capitale nationale dans le cadre du programme régional d’acquisition d’œuvres d’art de la Collection Loto-Québec. Ce concept d’exposition permet à la société d’état d’acheter des œuvres d’artistes de Québec et incite le public et les collectionneurs à en faire autant. Par la diversité et la qualité des œuvres présentées, Repérage ce veut être un point de référence sur les arts visuels actuels à Québec ; l’exposition dresse un profil de la création artistique axée sur la recherche et l’expérimentation présentement en cours dans la région.
Galerie Lacerte art contemporain
- L’Étoile qui illumine et tue, 2008 [Peinture, dessin, sculpture], Carlos Quintana (Cuba) du 24 mai au 16 juin 2008
– Cette exposition regroupe une quinzaine d’œuvres récentes qui représentent des personnages façonnés par l’imaginaire de Quintana. Ceux-ci se fondent tous dans la même expression méditative et trouvent un équilibre et une spiritualité à l’image de ses racines cubaines. Adepte de la religion Yoruba et de l’univers oriental en général, Quintana s’inspire de ces ensembles pour nous mener à la fusion des univers du sacré et du profane.
Galerie Le 36
- Paires de pairs, 2008 [dessin, sculpture, photographie, vidéo et art web], Marcel Jean, Diane Létourneau, Slobodan Radosavljevic-Boban (Québec, Québec) du 1er mai au 15 juin 2008
– Le projet Paires de pairs abordera le thème Rencontres en se fondant sur le concept d’expérience: investir un lieu, la Galerie Le 36, et provoquer le dialogue entre le dessin, la sculpture, la vidéo et l’art web. Rencontres de modes opératoires, de techniques, de lieux et de temps pour une œuvre en évolution continue pendant la durée de Manif d’art 4.
L’Institut Canadien de Québec, le Collectif Réparation de Poésie et la Manif d’art
- La rencontre / 400e anniversaire de la ville de Québec, Artistes variés, Exposition internationale d’art postal, Bibliothèque Saint-Jean-Baptiste du 1er au 28 mai 2008
– Exposition internationale d’art postal, La rencontre / 400e anniversaire de la ville de Québec regroupe les productions d’une centaine d’artistes provenant d’horizons divers : Allemagne, Brésil, Canada, Espagne, Etats-Unis, France, Italie, Pays-Bas, Portugal, Uruguay, etc. Conçues en rapport avec le thème la rencontre, les œuvres ont été acheminées par la poste à la suite d’un appel lancé aux quatre coins de la planète. L’art postal est une pratique artistique peu commune au Québec, mais très populaire en Europe ainsi qu’en Amérique du Sud. Cette forme d’art très originale peut se targuer de remettre au goût du jour le plaisir de la correspondance par la poste, à une époque où le courrier électronique se développe à une vitesse fulgurante.
L’Institut Canadien de Québec et la Manif d’art
- "La rencontre imprévue", 2008 [Peinture extérieure], Karl Heinz Brenke, Mathieu Lamoureux, Mathieu Laroche, Louis-David Létourneau, Justin Roy, Alex Sovitch (artistes de la Galerie morgan bridge) (Québec, Québec),Agora extérieur de la bibliothèque Gabrielle-Roy du 26 avril au 31 octobre 2008
– Pour célébrer le 25e anniversaire de la bibliothèque Gabrielle-Roy, six artistes de la galerie morgan bridge sont invités à produire devant public une murale qui sera présentée à l’extérieur de la bibliothèque Gabrielle-Roy du 4 mai au 31 octobre 2008. Dans un mélange de style et d’inspirations qui rejoignent l’esthétique du graffiti, les artistes créeront une œuvre collective sous le thème bibliothèque Gabrielle-Roy, lieu de rencontre. Le public est convié à venir assister à la création de l’œuvre du 26 avril au 3 mai en direct de la galerie de la bibliothèque Gabrielle-Roy.
Le Lieu
- La Reconquête : Enfer, Purgatoire, Paradis [Exposition / performance], Domingo Cisneros (Mexique) du 2 mai au 1er juin 2008
– À contre-courant des festivités officielles célébrant la Conquête et le 400e anniversaire de la ville de Québec, l’artiste autochtone Domingo Cisneros présente son tryptique le plus récent, "La Reconquête". Une installation qui met en scène les trois étapes que vivent les Premières Nations : l’Enfer, le purgatoire, et le Paradis.
L’Œil de poisson
- L’oreille dans l’œil, 2007 [Médiums mixtes], Commissaire : Sébastien Cliche (Montréal, Québec) du 2 mai au 1er juin 2008
– Grande Galerie
– Artistes : Alfonso Arzápalo (Mexique), Nelson Henricks (Montréal, Canada), Caroline Lathan-Stiefel (Etats-Unis), Gwenaël Bélanger, Patrice Duhamel, Nelly-Ève Rajotte, uniform (Montréal, Québec)
– Musiciens : aRTIST oF tHE yEAR, Jackie Gallant, Diane Labrosse, (Montréal, Canada), Jérôme Minière (Montréal, Québec), Montag (Vancouver, Canada), Van Stiefel (Etats-Unis), Galerie Stratique (Québec, Québec)
– Petite Galerie
– Artiste : Diane Borsato (Toronto, Canada)
– Musicien : Ryan Driver (Toronto, Canada)
– Huit artistes ont été invités à réaliser une oeuvre/partition qui met en question l’interface entre le visuel et le sonore. Chaque "partition" a ensuite été confiée à un musicien pour qu’il en propose une lecture. Cette exposition propose au spectateur une réflexion sur les modes de représentation du sonore et sur le processus d’interprétation.
Le Musée national des beaux-arts du Québec
- Faire du temps, 2008 [Art action], Sylvie Cotton (Montréal, Québec) du 24 avril au 15 juin 2008
– Sylvie Cotton réalisera une intervention évolutive dans le bloc cellulaire du Pavillon Charles-Baillairgé. Seule ou accompagnée, elle s’enfermera dans une cellule de l’ancienne prison pendant plusieurs heures consécutives, et à raison d’une douzaine de jours pendant l’événement, dans la perspective d’explorer les notions d’isolement, de retraite en soi et d’atelier intérieur.
VU, centre de diffusion et de production de la photographie
- A – Espace américain Géocalligraphies, 2007-2008, [Installation photographique], Jacqueline Salmon (France) du 2 mai au 8 juin 2008
– Jacqueline Salmon, en résidence au centre VU, s’est engagée dans un périple sur l’eau à la rencontre des îles du Saint-Laurent. Cette importante photographe française présente en galerie une imposante installation regroupant des croquis et notes de parcours, des vues de profil et des détails tout à fait originaux de ces espaces insulaires.
- Normand à Québec, 2007 [Photographie argentique], Pierre Gauvin (Montréal, Québec) du 2 mai au 8 juin 2008
– En résidence au centre VU, Pierre Gauvin a fait des prises de vue dans la ville, utilisant un personnage aux traits de primate nommé Normand. Tel un Frankenstein, Gauvin interroge les possibilités de se cacher ou de se révéler dans notre société contemporaine, via d’étranges sujets. Il questionne l’interchangeabilité de l’identité au moyen d’un alter ego ludique qui lui sert de masque.
3e impérial Centre d’essai en art actuel (Granby, Québec)
- L’objet retourné [Forum]. Animateur : Alain-Martin Richard. Panélistes : Guy Blackburn (Chicoutimi, Québec), Ève Cadieux (Québec, Québec), Anne Cauquelin (France), Martin Dufrasne (Montréal, Québec), Caroline Gagné (Québec, Québec), Geneviève Goyer-Ouimette (Québec, Québec), Patrice Loubier (Montréal, Québec), Lisanne Nadeau (Québec, Québec), Florence de Mèredieu (France), Stephen Wright (France)
– Interventions artistiques : Patrick Beaulieu (Montréal, Québec), Collectif impérial – Danyèle Alain (Roxton Pound, Québec), Martin Dufrasne (Montréal, Québec), Caroline Gagné (Québec, Québec), Thomas Grondin (Gatineau, Québec), Ronald & Richard (Saint-Joseph de Beauce, Québec)
– Déterminé à jouer son rôle d’acteur, d’animateur et de prospecteur d’art, le 3e impérial, Centre d’essai en art actuel propose le forum L’objet retourné pour explorer le sens, le rôle et le statut de l’objet dans les pratiques d’art actuel. Le forum portera sur cette supposée disparition de l’objet d’art, et mettra l’hypothèse de cet effacement à l’épreuve des pratiques actuelles.
La Galerie Sans Nom et l’Association des groupes en arts visuels francophones (L’AGAVF)
- Lucie Legault Leurre juste, 2008, [Performances extérieures et exposition collective] : Jean-Denis Boudreau (Moncton, Canada), Collectif Taupe (Moncton, Canada), Maria Legault (Toronto, Canada), Jason St-Laurent (Toronto, Canada), Dominique Rey et Vanessa Rigaux (Winnipeg, Canada), Stefan St-Laurent (Ottawa, Canada) Du 7 au 15 juin 2008
Folie/Culture
- Les Regards Fous, 2008, Bas-reliefs coulés en fonte. Artistes : Thierry Arcand-Bossé, Martin Bureau, François Chevalier, Cooke-Sasseville, Amélie Laurence-Fortin, Laurent Gagnon, Paryse Martin, Jacques Samson, Les Sœurs Couture, Folie/Culture (Québec, Québec). Exposition permanente, à partir du 13 juin 2008, Rue de Saint-Vallier Est, près des bretelles de l’autoroute Dufferin-Montmorency
– À la rencontre des regards, 2008, [Intervention extérieure, événement de clôture de la Manif d’art 4], 13 juin 2008 à 20h, Rue De Saint-Vallier Est, près des bretelles de l’autoroute Dufferin-Montmorency. Les regards fous : Folie/Culture a invité dix artistes à créer chacun une œuvre qui a été coulée en fonte et sera installée comme couvercle de trous d’homme dans le secteur du futur parc Xi’an.
La Manif d’art
- Portraits d’artistes, [Projections extérieures] : Jocelyne Alloucherie, Patrick Altman, Danielle April, Raymonde April, Carole Baillargeon, Richard Baillargeon, Ivan Binet, Denise Blackburn, Gilbert Boyer, Martin Bureau, François Chevalier, Cooke-Sasseville, Lucienne Cornet, Jean-François Côté, Florent Cousineau, Donald Dardy, Alexandre David, Doyon-Rivest, Doyon-Demers, Boris Firquet, Claudie Gagnon, Jocelyn Gasse, Vivian Gottheim*, Marcel Jean, Paul Lacroix, Diane Landry, Lucie Lefebvre, Lauréat Marois, Marcel Marois, Paryse Martin, François Mathieu, Jean-Pierre Morin, Serge Murphy, David Naylor, Michel Parent, James Partaik, Guy Pellerin, Cyril Reed, Richard Mills, Jocelyn Robert, Hélène Rochette, Gabriel Routhier, Reno Salvail, Chantal Séguin, Helga Shlitter, Karen Trask*, Louise Viger, Bill Vincent. 5 juin 2008 à la brunante, Parvis de l’église Saint-Roch. Portraits d’artistes se déploiera comme une soirée portfolios présentant le travail de 10 à 15 artistes de Québec ayant marqués le paysage artistique d’ici. Dans une ambiance festive, une projection des œuvres des artistes sera réalisée à l’extérieur.
Le Regroupement des artistes en arts visuels du Québec (RAAV) et Le Front des artistes canadiens (CARFAC
- Françoise Lafrance, Table ronde sur l’engagement social des artistes en arts visuels [Table ronde] 30 mai 2008 à 19h. Auditorium du Musée national des beaux-arts du Québec. À l’occasion du 60e Anniversaire du Refus Global et du 40e de CARFAC, le Regroupement des artistes en arts visuels du Québec (RAAV) organise une table ronde sur le thème de l’engagement social des artistes en arts visuels. Si on avait à réécrire un manifeste du Refus global en 2008, de quoi parlerait-il ? Avec la participation spéciale d’Yves Louis-Seize et de Françoise Sullivan.
La Galerie Sans Nom et l’Association des groupes en arts visuels francophones (L’AGAVF)
- Leurre juste, 2008, Lucie Legault [Performances extérieures et exposition collective]. Artistes : Jean-Denis Boudreau (Moncton, Canada), Collectif Taupe (Moncton, Canada), Maria Legault (Toronto, Canada), Jason St-Laurent (Toronto, Canada), Dominique Rey et Vanessa Rigaux (Winnipeg, Canada), Stefan St-Laurent (Ottawa, Canada). Le Cercle sur Saint-Joseph du 7 au 15 juin 2008