Recherche sur le site
Fusion des Arts
"Constitué de peintres, de sculpteurs, d'architectes, d'ingénieurs, d'esthéticiens, cette entreprise sans but lucratif a pour mission d'étudier et de promouvoir tout ce qui a trait à l'établissement de nouveaux rapports entre l'art et la société"
Grandbois, L'art québécois de l'estampe 1945-1990, p. 99
"La démocratisation de l'art n'est pas un vain mot : cela veut dire, entre autres choses, que le contenu et la forme d'une production s'articulent sur des valeurs esthétiques, culturelles et sociales également différentes. Analyser et comprendre ce rapport particulier entre le public et les graveurs faisait partie des objectifs de l'Atelier Libre et de la Guilde Graphique :
en effet, la coordination entre un lieu de production (l'Atelier), un lieu de diffusion (la Guilde ) et un lieu de réflexion et d'analyse de la fonction de l'art (Fusion des Arts) se fit à partir de 1966, et ce, jusqu'en 1970. L'interrogation sur le type d'image à produire pour un public élargi et différent, sur la fonction de l'art dans la société, amorçait alors une redéfinition du rôle de l'artiste. Or, l'on sait les ennuis essuyés par le Groupe Fusion des Arts, dont une bonne partie
des membres se retrouvaient à l'Atelier Libre: descentes de police, classeurs de documents saisis en entier et jamais rendus : où il y avait réflexion, il y avait subversion. En 1969, à l'Assemblée Nationale du Québec, on suggéra une enquête sur le Groupe Fusion des Arts"
Vie des Arts, Volume 22, numéro 90, printemps 1978 (Érudit consulté le 12 juin 2024)