"Née en France dans le petit village de Brissac dans le Languedoc, Rose-Anne s’intéresse très tôt au dessin. C’est à l’âge de huit ans qu’elle fabrique sa toute première figurine avec de la terre glaise trouvée sur le domaine familial. En 1947, sa famille déménage à proximité d’Aix-en-Provence. Son grand talent en dessin invite sa mère à l’inscrire à l’École des beaux-arts et des arts appliqués d’Aix-en-Provence. Elle n’avait que 15 ans. Une de ses enseignantes, sculpteure céramiste très pieuse qui excellait dans l’art religieux, a vite remarqué le talent exceptionnel de sa jeune élève. L’influence de ce maître a certainement été déterminante dans la carrière que connaîtra Rose-Anne Monna. En 1952, elle obtient son diplôme des beaux-arts en vue de devenir céramiste et reçoit les grands honneurs de son école, soit le premier prix de peinture, le premier prix de céramique et le premier prix de poterie."

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Rose-Anne Monna immigre au Canada en 1952 et s'installe à St-Jean-sur-Richelieu. Reconnue comme étant une sculpteure canadienne se spécialisant dans l’art sacré du 20e siècle. Une rétrospective intitulée "TERRE SACRÉE" lui fut consacrée au Musée du Haut Richelieu. Ses œuvres sont recherchées par les collectionneurs et par de nombreuses congrégations religieuses. On retrouve de ses oeuvres dans de nombreux lieux de culte en Amérique du Nord. Une de ses œuvres se trouve au Vatican.

Elle a eu une importante production inspirée de scènes bibliques. Ses sculptures de personnage invitent à la méditation et à la prière. Il n'y a qu'à regarder des œuvres telles les disciples d’Emmaüs, la femme adultère, la statuette de Job, l’appel de Simon et André, le bon Pasteur pour en être convaincu. C'est pourquoi plusieurs prêtres se sont montrés intéressés par ses œuvres.